Ces années ont été une aventure riche en apprentissages et en découvertes.

 

La première année, on affronte cette obsession de satisfaire les collaborateurs qui nous font confiance. Une frénésie qui sature est incompatible avec l'art de la laque, qui exige patience et sérénité.

Voici ce que me disait Keigo sensei : "Chaque matin, je me dis que je vais faire 80 % du travail. Finalement, je n'atteins pas ce chiffre et ce n'est pas grave." Pour concevoir un objet laqué, c’est le temps qui lui donne sa beauté. C’est un processus qui nécessite patience et précision, où chaque couche et chaque geste comptent. Avec l’expérience, on apprend à trouver le rythme et l’équilibre nécessaires pour un résultat harmonieux.

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J'aime m'entourer de professionnels d'autres métiers d'art : architecte, designer, graphiste, menuisier, tourneur sur bois, vitrailliste... Ce n'est pas le talent seul qui vous fera gagner du temps et qui garantira la réussite d'un projet, mais la compréhension mutuelle et le respect des savoirs-faire. Trouver des partenaires qui partagent cette vision est un véritable accélérateur pour donner naissance à des œuvres uniques.

Et oui, la laque demande 90 jours de laquage au minimum, sans compter la conception de l'objet. Un artiste laqueur crée rarement seul, car la laque est un revêtement qui a besoin d'un support en plus d'avoir un processus minutieux.

 

Être entourée de personnes volontaires et passionnées ouvre la voie à des projets exceptionnels.  

Je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui ont cru en mes projets et m'ont soutenue : amis créatifs, artistes inspirants et bien sûr ma famille.​​